JAMIE DONNE DES INDICES POUR DETECTER DES ECRITURES !
Merci Jamie !
JAMIE DONNE DES INDICES POUR DETECTER DES ECRITURES !
Merci Jamie !
Que ce soit lors des périodes de décompensation psychotique ou d’accalmie, le passager par l’écriture est souvent une recherche de compréhension de ce qui fait souffrir ou envahir. Ainsi, quête de sens pour le patient, ces écrits peuvent devenir le centre de rencontre thérapeutiques, et plus particulièrement le support de la relation transférielle.
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La construction délirante s’accompagne, pour de nombreux sujets psychotiques, de l’écriture. La psychose pousse à la création. Le président Schreber ne se mit-il pas à écrire ses mémoires pendant sa décompensation psychotique ? En effet, précipité dans un tourment où le corps se délite, les voix se déchaînent, il hurle pour les faire taire. Isolé, il invente un stratagème, « un contre-pouvoir miraculeux pour contrôler les ombres et les voix : le dessiné* ». Il met sur papier les formes persécutrices. Ce qui lui apporte un relatif apaisement. Ainsi débute son travail d’écriture, son témoignage.
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Monsieur R. couvrait des cahiers d’écriture et disait à ce propos : « L’écrit fixe, coagule ce qui est fluide et subtil. Mais l’essentiel ne se laisse pas dans les mots. J’ai une frénésie d’écrire, car j’ai attendu longtemps cette possibilité. »
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Un statut particulier est réservé à la forme du cercle , 0, qu’il associe à divers registres qu’il formule ainsi : « le signe des différents états de conscience que j’ai traversés », « le Ô de l’adoration qui est aussi le Ô de la mort », « la roue bouddhique », « le paradis », « l’eucharistie », « la cellule sanguine », « le symbole de l’homme », « la question de l’être », « ma dualité » et lui-même : « Je suis le 0, je vais vers le un. » Une autre fois, il dira « le zéro », en ajoutant : » Mon beau-père me disait que j’étais un nul, un zéro ». […]
Extrait de l’article L’écriture comme support de transfert, Chantal Emonet Moreau, in Le journal des psychologues n° 271, 2009
Le manager narcissique, c'est comme une voiture de formule 1, ça va vite, ça va fort, mais ça casse rapidement et tout aussi fort. Bon nombre de managers de haut niveau, de sportifs de haut niveau, de danseuses classiques sont de structure limite. Efficacité opérationnelle, hyperactivité comme mécanisme de défense contre l'angoisse, acharnement au travail, une éthique et une morale peu prégnantes, sont les caractéristiques du manager limite. Rien n'est plus angoissant pour lui que de se retrouver dans l'inactivité, de se retrouver le samedi et le dimanche sans ses dossiers, de se retrouver sur la plage au mois d'août, avec femme et enfants. Si tout temps d'inactivité est mal vécu, un arrêt de travail pour longue maladie, un licenciement, une mise à la retraite ont souvent des effets catastrophiques pour l'individu. Son style de management, autoritaire, "autiste", est centré sur la fuite de l'angoisse, ce qui lui procure une redoutable efficacité. Voila un profil de structure narcissique, sur un pôle névrotique. Si cette hypothèse se vérifierait, il y aurait alors lieu d'être inquiet sur le climat généré par la culture à venir des grandes entreprises modernes.
Texte tiré du livre de Roland Brunner, La psychanalyse expliquée aux managers, éditions d’organisation

En prison, Philippe Gillet dit avoir reçu un courrier anonyme. Une expertise graphologique démonte toutefois tout le stratagème.
Article www.lavenir.net – 10 avril 2021 – Dominique Zachary
Un rapport de stylométrie visant à identifier un ou des corbeaux auteurs de lettres anonymes a été versé au dossier d’instruction de l’affaire Grégory Villemin, tué en 1984. Les experts assurent qu’il y a une « forte probabilité » que Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory, soit à l’origine de la lettre de revendication du meurtre.

Vocabulaire, structures syntaxiques, longueur des phrases… Un rapport de stylométrie visant à identifier un ou des corbeaux auteurs de lettres anonymes a été versé au dossier d’instruction de l’affaire Grégory Villemin dont le meurtre reste irrésolu depuis 36 ans, a rapporté une source judiciaire ce vendredi.
« Je confirme le versement de cette expertise stylométrique au dossier », a indiqué à l’AFP, sans plus de précisions, le procureur général de Dijon Thierry Pocquet du Haut-Jussé, confirmant ainsi une information de la radio franceinfo.
La stylométrie, déjà utilisée dans les tribunaux américains mais pas français, étudie le vocabulaire, les structures syntaxiques, la longueur des phrases… afin de déterminer l’auteur d’un texte. Cette expertise a été réalisée en Suisse et vise à identifier le ou les corbeaux qui avaient écrit des lettres anonymes menaçant les parents du petit Grégory, retrouvé à 4 ans pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984.
Confirmant le versement au dossier de l’expertise, François Saint-Pierre, un des avocats de Christine et Jean-Marie Villemin, parents de Grégory, s’est montré très circonspect. « Nous restons extrêmement prudents quant à l’interprétation qui peut être faite de ce rapport et aux conséquences qui pourraient en être tirées », a-t-il mis en garde auprès de l’AFP. Le quotidien Le Parisien avait affirmé en décembre que le nouveau rapport d’expertise avait permis d’identifier une personne, sans la nommer.
D’après 20 Minutes, les experts soulignent une « forte probabilité » que les lettres du corbeau proviennent de cinq personnes différentes, dont Jacqueline Jacob qui serait à l’origine d’au moins sept des 24 lettres anonymes. En 2017 déjà, des expertises en graphologie, qui elles analysent les écritures manuscrites, avaient attribué une lettre de 1983 à Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory. Elle et son mari Marcel avaient été mis en examen mais cette procédure a été annulée en mai 2018 pour vice de procédure.
Les époux ont une nouvelle fois nié, dans un entretien à la presse locale en janvier, être les corbeaux. La défense du couple Jacob a récemment qualifié de « fumisterie » le nouveau rapport d’expertise stylométrique, avant même d’en avoir vu les conclusions.
Lire la suite ici – Le courrier picard 24 avril 2021
La période actuelle de pandémie mondiale liée au Covid-19 marquera, sans aucun doute, un avant et un après de la société, telle que nous la connaissons. […] Dans cette conjoncture, parmi les différentes conséquences directes de la crise, une ancienne connaissance refait surface, très connue des avocats, des notaires ainsi que de notre système judiciaire : le recel successoral. Les procédés de recel successoral les plus répandus, ainsi que les plus simples d’exécution, sont la fabrication de faux testaments olographes et la modification frauduleuse de clauses bénéficiaire des assurances vie. […] Les demandes des particuliers, ainsi que de la part des notaires et des assureurs connaissent aussi une légère hausse concernant les changements de clauses bénéficiaire, sur les polices d’assurance vie de clients récemment décédés. […]
Les raisons pour lesquelles un individu est amené à demander un changement de bénéficiaire sur un contrat d’assurance vie sont nombreuses, et n’importe qui peut en devenir le bénéficiaire. […] Ce type de fraude aux assurances est très difficile à repérer, dans la mesure ou les assureurs ne sont pas obligés de communiquer le versement de la prime aux héritiers légitimes. Par ailleurs, la vérification de la signature est souvent peu approfondie ou inexistante. La fraude éclate au grand jour après le décès, si les héritiers sont au courant de l’existence de la police d’assurance vie.
Comme dans le cas des faux testaments olographes, le réflexe de faire expertiser la signature présente sur le formulaire de changement de bénéficiaire est très rapide. […]
Article Village de la justice – Jean-Phillipe Barthomet – Criminologue
PROCES Dans le box des accusés des attentats du mois de janvier 2015, Ali Riza Polat sera le seul à répondre de « complicités de crime », soupçonné d’être le bras droit du djihadiste Amedy Coulibaly
A eux trois, ils ont tué 17 personnes et en ont grièvement blessé sept autres. Mais comme pour les tueries perpétrées par Mohammed Merah à Toulouse, le procès des attentats de janvier 2015 se tiendra sans les assassins. Les frères Kouachi et Amédy Coulibaly ont été abattus presque simultanément, le 9 janvier 2015, les uns à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, après s’être retranchés pendant près d’une dizaine d’heures dans une imprimerie, l’autre à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, dans le 20e arrondissement de Paris. Si les quatre années d’instruction n’ont pas permis d’identifier les donneurs d’ordre de ces attaques, quatorze personnes, soupçonnées d’avoir apporté un soutien logistique aux terroristes, sont jugées à partir de ce mercredi par la cour d’assises spéciale, dont trois en leur absence.
Dans le box, seul Ali Riza Polat devra répondre de « complicité de crime », Mohamed Belhoucine, également renvoyé pour ce chef d’accusation, étant probablement mort en Syrie. Le Franco-turc de 35 ans, ami de longue date d’Amedy Coulibaly – tous deux ont grandi à Grigny –, est décrit par les juges d’instruction comme le bras droit du djihadiste, « présent à tous les stades de la préparation des actions terroristes ». Il est suspecté de l’avoir aidé à se procurer les armes employées tant pour les attaques de Montrouge et de l’Hyper Cacher que pour celle de Charlie Hebdo, soit en jouant les ouvreurs lors d’un convoi entre la Belgique et la France, soit en endossant un rôle d’intermédiaire. Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont notamment découvert, chez un autre des accusés, une liste dans laquelle l’auteur s’enquiert du prix pour un kilo de C4, des détonateurs ou « trois chargeurs de kalash ». Pour les experts en graphologie, pas de doute, l’écriture est celle d’Ali Riza Polat.
Pour les experts en graphologie, pas de doute, l’écriture est celle d’Ali Riza Polat.
[…] Lire la suite ici
Publié le 02/09/20 à 09h51 — Mis à jour le 02/09/20 à 09h51
20minutes.fr – Caroline Politi